Lorsque la saisie des opérations courantes est terminée ou lorsque toutes les opérations ont été automatiquement importées grâce à un logiciel, le travail du comptable n’est pas terminé. Il faut maintenant réviser les comptes.
Que doit faire le collaborateur en charge d’un dossier une fois que le travail de saisie des opérations courantes est terminé ? Ou lorsque toutes les opérations ont été importées et comptabilisées à l’aide d’un logiciel qui numérise les factures ?
Cette question est souvent posée par les collaborateurs débutants qui doivent réviser les comptes pour la première fois.
La saisie des pièces justificatives, manuelle ou automatique à l’aide d’un logiciel de reconnaissance des caractères est terminée. Il faut maintenant réviser les comptes. Loin de se contenter de saisir les opérations d’inventaire (ou de laisser faire les logiciels) avant d’élaborer les comptes annuels, le comptable doit encore effectuer toutes les opérations de pointage, vérification, justification des comptes.
C’est la révision des comptes qui s’appuie sur le contrôle interne de l’entreprise (lorsqu’il existe) afin de déterminer les contrôles à effectuer. Le but de ces contrôles : obtenir des comptes fiables.
Mais comment procéder ? Si chaque cabinet met ici en oeuvre sa propre méthodologie, on peut distinguer deux méthodes principales :
L’analyse se fait ici dans l’ordre des comptes de la balance. Tous les comptes sont ainsi passés en revue, de la classe 1 à la classe 7 et ce, l’un après l’autre.
L’inconvénient de cette méthode est l’absence de réflexion sur les risques potentiels. Chaque compte bénéficie souvent du même budget temps, au détriment des comptes dont l’impact est considéré comme significatif et qui nécessiteraient peut être des contrôles plus approfondis (le budget temps est alors souvent épuisé).
Certains cabinets se contentent ici de réviser les comptes de bilan ou les classes 1 à 5 pour gagner du temps.
Analyser les comptes par cycles consiste à analyser simultanément un certain nombre de comptes liés entre eux, sans tenir compte du fait qu’ils se trouvent au bilan ou au compte de résultat. L’intérêt de les analyser ensemble réside dans le fait que les opérations se trouvent souvent sur le(s) même(s) document(s).
A l’aide du tableau d’amortissement des emprunts, on analysera ainsi ensemble, les comptes d’emprunts et les frais financiers .
On propose par exemple les cycles suivants (liste non exhaustive) :