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Délais de paiement: Des pénalités de retard… sur le papier

Rares sont les entreprises qui appliquent des pénalités de retard de paiement à leurs clients. L’enquête Coface, dont L’Economiste a publié en avant-première les conclusions (voir notre édition n° 5110 du mercredi 20 septembre), montre que plus de huit entreprises sur dix ne les appliquent pas. Pourtant, le patronat avait bataillé pour une loi et des pénalités assez contraignantes pour mettre de l’ordre et discipliner  les rapports entre entreprises.

Cette enquête, qui a couvert 256 établissements représentant 150 milliards de DH de chiffre d’affaires, révèle que 36% des répondants optent pour un accord à l’amiable lorsqu’ils font face à un défaut de paiement de la part de leur client. D’autres choisissent la solution extrême: un arrêt des livraisons. Une mesure adoptée par trois entreprises sur dix! En revanche, moins de 20% des entreprises recourent à une procédure judiciaire. L’arbitrage est pratiqué mais dans des proportions minimes: moins de 10% des cas.

Dans son enquête, Coface a par ailleurs soulevé les retards de paiement des clients à l’export. Et le phénomène semble se concentrer principalement en Afrique subsaharienne (27% de l’échantillon) et en Europe (22%). «La dégradation des délais de paiement génère des coûts supplémentaires à l’entreprise. C’est une perte de revenu  puisque c’est une période de latence qui crée de la pression sur la trésorerie. Ils représentent également un risque pour sa viabilité», souligne Sofia Tozy, économiste Coface-Région Mena.

Au premier semestre 2017, les délais de paiement se sont dégradés passant à 99 jours contre 82 en 2016. La part des entreprises ayant des délais supérieurs à 120 jours est en augmentation: elle atteint 45% pour celles issues de la construction contre 38% en 2016, 46% pour les entreprises du secteur de la distribution s’aggravant ainsi de 17 points par rapport à l’année dernière et  33% pour les entreprises agroalimentaires. Une dégradation importante est relevée dans les services aux entreprises puisque 47% des structures opérant dans ce secteur ont vu leurs délais de paiement dépasser les 120 jours. Or les délais observés généralement dans ce secteur sont plus courts, note Tozy.

Par ailleurs, la répartition des délais de paiement en fonction de la taille de l’entreprise révèle que les grandes structures sont les plus confrontées à des délais supérieurs à 120 jours. Pour les entreprises de très petite taille, les délais sont mieux répartis, selon l’économiste de Coface:  34% ont des délais de paiement supérieur à 120 jours, 21% des délais entre 90 et 120 jours et  17% des délais de 60 à 90 jours. Et seules 27% ont des délais inférieurs à 60 jours. Ceci étant plus de la moitié des entreprises interrogées  ont souffert  d’un rallongement des délais et ce, quelle que soit la taille de leur client!

Source: L’ECONOMISTE

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